accueil Pythé@s rechercheforums

 




AccueilTechnique de tirLes positions carabine


Positions  Carabine

 

La position debout à la carabine (cas d'un tireur droitier)...
Positions debout à la carabinePosition de base:
Ecartement des pieds voisin de la largeur des épaules ou du bassin, poids du corps également réparti sur les deux jambes; muscles des cuisses et des jambes toniques; la ligne d'épaule effectue une rotation latérale vers la gauche afin d'amener l'arme dans l'axe de la cible; ventre légèrement en avant, abdominaux toniques, le blocage du bassin participant activement à la stabilité recherchée; tête légèrement inclinée vers l'avant sans que la vision soit gênée.

 
Prise en main et "épaulé"  à la carabine (cas d'un tireur droitier)...
. L'épaule droite enveloppe sans crispation la crosse , le bec de celle-ci, en venant s'encastrer sous le tendon du grand pectoral (entre le pectoral et le deltoïde, juste à coté de l'aisselle). Le bras gauche s'appuie sur le thorax, le coude se reposant lui si possible sur la crête de l'os iliaque (sommet du bassin). Par l'intermédiaire de l'avant-bras plié et de la main gauche placée sous le fût, il sert d'appui à la carabine qu'il supporte à 100%. Le bras droit est décontracté. La main droite maintient la poignée pistolet sans crispation. La tête s'appuyant sur ce dernier de son poids mais SANS EFFORT NI CONTRAINTE SUR L' ARME

 

 
 

 

La position genou...
Position à genoux à la carabineLe poids de l'ensemble corps-carabine est réparti sur trois points d'appui au sol: le pied gauche, le genou droit, la pointe du pied droit et l'articulation de la cheville reposant sur le coussin.

L'épaule droite et le genou gauche sont dans l'axe de la ligne de tir. Le pied gauche repose bien à plat sur le sol, la jambe gauche pliée de telle manière que le pied soit à l' aplomb du genou. Les cuisses forment un angle d'environ 60%. Le genou droit s'appui au sol, la jambe droite de telle manière que le tireur soit assis sur son talon. Le bras gauche sert de support à l'arme par l'intermédiaire de la fourche de la main gauche et du coude gauche. La bretelle est autorisée. L'épaule droite enveloppe la crosse sans crispation. La main droite maintient l'arme, toujours sans crispation parasitaire, par l'intermédiaire de la poignée. La tête repose normalement sur le busc dans une position susceptible de faciliter le travail de l'oeil mais sans inclinaison latérale.

La colonne vertébrale est relâchée ainsi que les épaules. Rechercher une sensation de lourdeur.

La bretelle facilite le maintien de l'arme en fixant l'avant-bras de soutien.

 

La position couché...
Position couché à la carabine Il convient de rechercher une sensation de pesanteur de l'avant de l'arme. Laquelle, dans chaque position doit se trouver placée naturellement dans l'axe du tir sans qu'un effort quelconque ne soit nécessaire pour en modifier l'alignement.

En appui sur les coudes, le corps repose presque entièrement sur le sol. Le polygone de sustentation est le plus vaste pour la plus basse position du centre de gravité. Cette position permet une grande stabilité. C'est d'ailleurs pourquoi, dans cette discipline, il n'est plus exceptionnel de voir des tireurs réaliser des scores parfaits de 600 points sur 600 points.
  • L'axe du corps forme un angle allant de quelques degrés à environ 35 degrés avec l'axe de tir.
  • La jambe gauche est étendue et relâchée.
  • La jambe droite peut être légèrement repliée de façon à dégager l'abdomen de son appui au sol, facilitant ainsi la respiration. Elle aussi est relâchée.
  • Le bras gauche sert de support à l'arme par l'intermédiaire de la fourche de la main gauche et du coude gauche qui s'appuie au sol.
  • Le bras droit est décontracté au maximum. Le coude doit reposer au sol, la main enveloppant la poignée de la crosse.
  • La tête est redressée mais non cambrée, la joue s'appuyant sur le busc de la crosse. Elle joue le même rôle qu'à genou et universellement utilisée.

 

Le paradoxe du tireur...

Ajoutons quelques caractéristiques communes au pistolet et à la carabine :

  • Les pieds doivent être posés bien à plat sur le sol. Toute contraction des orteils indique que le tireur est en train d'exercer des tensions musculaires afin de compenser une bascule, si légère soit-elle, du corps dans le sens avant. C'est la récupération de ce déséquilibre avant qui engendre un mouvement permanent de bascule de grande amplitude.

  • Le bassin doit être placé afin "d'asseoir" littéralement le centre de gravité. Un bassin stable et bien fixé est une des données primordiales pour verrouiller la position du tireur et gommer toutes les contractions parasitaires qui peuvent être issues des membres inférieurs. Devenu "homme tronc", le tireur n'a qu'à se concentrer sur la partie dorsale qui va jouer un rôle essentiel.

En effet, un des paradoxes difficiles à gérer que rencontre très vite le tireur, pistolier comme carabinier, est d'avoir à combiner une position très tonique au niveau des membres inférieurs avec un bassin avancé (donc contracté) et un relâchement le plus optimal possible de la partie supérieure du corps, notamment au niveau dorsal.

Si un bon placement ou gainage du bassin sur les jambes bien positionnées assure, pour l'essentiel, la fixation du centre de gravité, il joue également le rôle d'un filtre atténuant et absorbant la plupart des inévitables petits mouvements de contractions musculaires provenant des membres inférieurs. Certaines de ces vibrations passent et se répercutent par la colonne vertébrale. Si le tireur est contracté, surtout au niveau des muscles transversaires-épineux qui participent grandement aux mouvements de rotation du buste, ces vibrés sont considérablement amplifiés et toute la stabilité latérale s'en trouve perturbée.

 

 

    Première édition : mardi 30 septembre 2003
    Dernière mise à jour : mardi 02 novembre 2004

      Contact Webmaster mail